Réparation des traumatismes

Le comportement post-traumatique, un mécanisme de protection

Pour faire court, un son + un regard + un lieu + un mot peuvent fabriquer une alerte maximale de survie, ou au contraire nous rassurer et nous permettre de nous détendre.

Dans les suites de traumatisme, l’équation est faussée, et nous place en réaction de survie dans les situations parfois anodines, sans que l’on puisse se raisonner. On est submergé par l’émotion.

Cette émotion est là pour nous protéger contre une répétition de la situation initiale, et peut s’inviter dès lors qu’un déclencheur met notre cerveau en prise directe avec l’événement. Cela peut être une odeur, un regard, un mot, le ton d’une voix, un courrier, la sonnerie d’un téléphone, la présence d’un ou plusieurs éléments conjoints. Toujours est-il que cette émotion se manifeste parfois de façon totalement décalée et disproportionnée avec ce qui est en train de se jouer réellement.

Généralement une croyance limitante puissante s’est aussi installée à cette occasion, et peut empêcher la personne de jouir pleinement de ses ressources et aptitudes.

En effet la sidération, ou l’incapacité à accepter ou à comprendre ce qui s’est passé, agit comme une rupture de pattern, un blanc, comme si le cerveau figeait, incapable de trouver un sens à ce qui est en train de se passer. C’est le moment idéal pour qu’une croyance limitante s’installe : si mes parents me disent cela c’est que je le mérite… S’il m’est arrivé cela, c’est que d’une certaine façon je le mérite… Je suis une mauvaise personne… Je ne suis pas digne d’être aimé(e)… Je suis nul.

Comment se libérer des suites d’un traumatisme ?

L’IESS est la thérapie brève qui permet de travailler simultanément sur ces deux aspects du trouble en agissant comme une désensibilisation par rapport à l’événement, et en permettant de déjouer le système de croyances limitantes qui s’était installé profondément.